Arika MADEYSKA, peintre polonaise

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Exposition à l’Institut Polonais, juillet 2005

INSTITUT POLONAIS – Du 8 juillet au 3 Octobre 2005

Née à Varsovie, Arika Madeyska fait ses études à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Sopot, entre 1948-52. Dés la fin de ses études elle participe à des expositions en Pologne (Sopot et Varsovie, 1955-58) et à l’étranger (Paris et Genève, 1959). En 1955, elle reçoit son premier prix dans une grande exposition nationale des Jeunes Artistes Plasticiens, à l’Arsenal de Varsovie.
Plusieurs expositions individuelles s’en suivront, entre 1959 et 1963 dans des galeries de renommée nationale : galeries de la Nouvelle Culture, Krzywe Kolo, Kordegarda.
Parallèlement, dés le début des années 60, bénéficiant d’une bourse de l’État français, elle expose à Paris (galerie Bénézit, 1959, galerie Lambert, 1963).
Elle s’installe définitivement à Paris en 1965, où elle prend part à de nombreuses expositions individuelles et collectives.

Dans les années 70-80, elle expose également à New-York et à Washington . Ses œuvres font partie de collections de musées en Pologne (Varsovie, Radom, Torun, Sanok, Lesko), et à l’étranger (Washington, Lublijana), ainsi que des collections privées.
Arika Madeyska décède à Paris en décembre 2004. L’artiste a participé en tout à 22 expositions individuelles et a pris part à 53 expositions collectives.

« Un tableau ne s’explique pas. On doit le prendre tel qu’il est . » Arika Madeyska a prononcé ces phrases il y a quelques années quand on lui a demandé le sens de sa peinture. Un critique d’art a dit que ses dernières toiles sont un « aveu purement plastique de l’auteur ». C’est effectivement l’aveu d’une artiste mûre qui, après tant d’années de quêtes picturales, peut se permettre un tel « aveu ».
La présente exposition à l’Institut Polonais est une rétrospective ; les œuvres des années 1960-2004 nous font parcourir toutes les phases d’investigations plastiques de l’artiste. Ses œuvres de jeunesse sont figuratives (natures mortes, paysages, portraits), mais déjà très modernes de part leur construction et leur traduction plastique ; on n’y perçoit pas encore la quête de l’innommable. Les années successives de travail, les échanges avec d’autres artistes, la découverte des collections muséographiques internationales de part ses nombreux voyages en Europe et aux États-Unis, s’enrichissent de nouvelles expériences plastiques et nourrissent sa créativité, sa sensibilité et son talent. Peu à peu, par une recherche patiente et acharnée, elle tend vers l’abstraction.
Peindre devient un travail quotidien qu’elle accomplit avec un véritable rituel, jusqu’à sa mort. Ses dernières toiles, définitivement abstraites, représentent des formes circulaires, aux dégradés de tons subtils. Ces tableaux nous entraînent vers un univers irréel de sérénité, de beauté et de raffinement, agissant par leur couleur, leur mystère, leur nostalgie.

Henryka Milczanowska, historienne d’art.