Arika MADEYSKA, peintre polonaise

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1959 – Revue Écran, Arika Madeyska et sa peinture

Arika habite avec son mari et sa fille Honorata dans un manoir à Czerniakow, prés de Varsovie. Il n’est pas facile de la trouver. L’hiver, quelques amis tournent autour d’elle, en plus des souris, des oiseaux, des poules et des chats. L’été, les artistes bronzent et se baignent dans le lac voisin et Arika leur cuisine ses plats préférés : les pâtes et les céréales. Après quoi, elle place les peintres rouges (bronzés) derrière une table rouge et leur sert du vin rouge.
Bien que Arika soit très féminine, ses tableaux sont plutôt viriles. Je pense à la fois aux sujets, qu’aux formes, froides et raffinées. Les toiles de Madeyska n’incitent pas à la sensiblerie, à l’émotivité ou à l’interprétation lyrique de la nature. C’est une peinture intellectuelle, que l’on contemple malgré la présence d’une fraîcheur naïve enfantine. Ses paysages industriels ressemblent à un jouet complexe construit avec une grande précision. Arika emploie des harmonies rompues des gris colorés, des pourpres, des ocres, des bruns, toute une gamme de valeurs plutôt que des couleurs pures. Elle revient à plusieurs reprises aux mêmes sujets , elle les corrige veillant à la perfection des formes.. Dans ses toiles, les cheminées aux boules dorées gardent les fabriques, des tours mystérieuses entourent des églises et les coupoles à bulbe, dont des nombreuses variantes préoccupent l’imagination de l’artiste. Et pour ceux qui savent que tout le monde ne peut pas avoir sa propre chaumière, Arika leur peint des maisons.
Des maisons situées on ne sais où et où personne n’habite. Il s’y dégage de la mélancolie, l’éloignement des grandes villes et des rues animées. Quand l’artiste est de bonne humeur, elle peint des nus féminins, teintés de satire, de moquerie. Et quand elle est fatiguée, elle s’échappe vers le rêve. Elle y voit alors des villes fantastiques perchées sur des collines.
Bien que Arika Madeyska suive la voie tracée par la peinture contemporaine, elle n’imite personne. Elle a découvert sa propre voie, celle de Arika. »

Krystyna Ostrowska, critique d’art.